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1ère session - juin 2010

> Edito

Depuis le 22 mars 12 animateurs du pays Brestois suivent une formation sur l'animation de projets collaboratifs. Organisée en co-production par l'association Outils-Réseaux et la ville de Brest, et dans le cadre d'un appel à projets de la Délégation aux Usages de l'Internet (voir animacoop.net ). Cette formation se déroule en grande partie à distance : les contenus proposés doivent permettre à chaque participant d'avancer sur un projet coopératif concret. Une mise en pratique s'est faite autour de travaux de groupes : 4 thématiques ont été identifiées en fonction de problématiques communes. Chaque groupe devaient expérimenter quelques uns des "trucs et astuces" et outils présentés dans les cours. Retours et rapports d'étonnement suite à ce travail :

Dynamiser une communauté de contributeurs


Florence, Laurent, Sylvain et Tristan travaillaient autour du thème "Dynamiser une communauté de contributeurs" : sur un site coopératif, comment amener plus de participation ?
L'interview ci-dessous propose le point de vue de chacun sur cette expérience.


Quel était le problème à résoudre sur chacun de vos projets ?

Laurent : Mon objectif était de rechercher pourquoi il y a peu de contribution de la part des animateurs, bénévoles, adhérents aux petits débrouillards sur le portail des Explorateurs .

Florence : j'anime un réseau sur l'égalité Homme / femmes.

Sylvain
Le projet pour lequel j'ai fait la formation est le site Canopedia.org , inventaire collaboratif des pratiques éco-citoyennes. Un projet que nous développons principalement à deux personnes depuis deux ans et que nous lançons officiellement le 30 juin prochain.
Sur ce projet, il y a trois niveaux de participation collaborative.
Du côté technique, le CMS développé pour le projet est sous licence libre et a pour vocation à servir d'autres thématiques. Son développement est donc ouvert à tous. L'aspect animation du projet est réalisé par une association. L'ajout et la mise à jour des informations sur le site peuvent être réalisés par tous sur simple inscription.
L'aspect local du site qui n'est pas encore mis en place, va nécessiter la coordination d'antennes locales par région.
Les problématiques actuelles sont :
- augmenter le nombre d'inscrits sur le site
- favoriser la participation
- impliquer les acteurs locaux de l'éco-citoyenneté pour qu'ils s'approprient l'outil et diffusent leur conseils en rapport avec la thématique sur laquelle ils travaillent
- trouver d'autres personnes pour agrandir l'équipe de développement et d'animation du projet.

Tristan : Arriver à développer la culture de la participation sur des outils dématérialisés au sein des réseaux de l'économie sociale et solidaire.

Quels outils / trucs d'animation avez-vous expérimenté ?

Laurent : 2 outils ont été mis en place: un wiki projet pour recueillir des propositions, des idées, et un formulaire de sondage pour se rendre compte de l'utilisation qu'entretiennent les membres des petits débrouillards avec le portail des explorateurs.
Comme son nom l'indique le « wiki » est un espace de libre expression où chacun peut y apporter sa contribution (ses idées, ses points de vue...). L'avantage de l'outil wiki est qu'il permet des contributions libres, on peut ajouter simplement des items spécifiques personnalisés (texte, image, vidéo..), il est simple d'utilisation et l'on peut à tous moments modifier, ajouter des commentaires, s'y référer.
L'idée du sondage était de connaître la popularité du portail auprès des animateurs vacataires, permanents, des adhérents, bénévoles etc... L’objectif était de cibler précisément les freins à la contribution des utilisateurs ou des visiteurs. Le questionnaire de sondage était donc créé pour rassembler les avis de chacun. Dans ce cas, il devait être simple sans le surcharger de questions (10 au total) car l'association des petits débrouillards fonctionne en réseau et le temps de chacun est précieux. Aujourd'hui seulement 18 questionnaires ont été relevé (insignifiant par rapport au nombre de personnes en lien avec l'association), néanmoins on peut identifier les points à améliorer pour une meilleur utilisation du portail des explorateurs. L'avantage du système de sondage Google est qu'il est simple et accessible. Il y a une bonne diversité de la forme des questions (liste, cases à cocher, paragraphe...), on peut intégrer des liens.
A venir, je vais certainement mettre en place une liste de diffusion qui reprendra les derniers articles parus sur le portail des explorateurs.

Florence : Les outils que j’ai mis en place sont des « classiques » :
- Spip pour le site collaboratif ( installation, mise en forme du site…) que j’alimente pour l’instant
- liste de diffusion avec le logiciel sympa (pour le groupe de pilotage) site-egalite@listes.infini.fr
Depuis quelques années nous accompagnons les associations, les collectifs à s’exprimer publier avec le logiciel Spip (des dizaines d’ateliers, un accompagnement de l’écrit public, la mise en libre des développements réalisés spip to spip, mediaspip..., un hébergeurs local spécialiste, un groupe spip apéro, des développeurs...) c’est pourquoi ce logiciel a été choisi pour le projet. Il y a ici « une culture SPIP », nombreuses associations l’utilisent déjà et cela peut faciliter l’apprentissage à l’écriture et à la publication.
La liste de discussion facilite les échanges et la construction du site mais les échanges se font essentiellement pour l’instant dans un sens (moi ou l’élue de la ville à l'origine du projet -> vers le groupe vers le groupe).
La création d’un groupe projet restreint qui s’est réuni déjà deux fois a permis de définir les objectifs du site : travailler sur les rubriques, les mots clés, la charte…
J’ai proposé des ateliers pour s’initier à l’écriture sur le site spip (mais une personne s’est inscrite seulement).
Il manque pour l’instant je pense un projet commun au groupe dont le site participatif pourrait être un support (comme annoncer les différentes actions des structures, travailler sur une manifestation commune comme la journée des femmes…).
Avec les outils J’y vais doucement car les différentes personnes du groupe ne sont pas des utilisateurs web2.0, il n’y a pas de « culture commune de ces outils », je ne veux pas les noyer ni faire peur, il faut le temps de l’apprentissage.
J’intégrerai au fur et à mesure de nouveaux outils selon les besoins comme par exemple :
- un Wiki pour les projets du groupe égalité femmes hommes
- un Netvibes sur la thématique de l’égalité femmes hommes
- des Doodles pour s’inscrire aux ateliers
- Jing pour créer des beaux tutoriaux
Les envies, les idées ne manquent pas mais il est trop tôt je pense.
Je vais solliciter un temps de travail avec l’élue et Michel Briand pour tenter de redéfinir avec elle le projet pendant l’été.

Sylvain : Actuellement nous utilisons surtout le mail, un wiki, la plateforme de développement indefero, un calendrier partagé, jaber, identi.ca, twitter.
Suite à la formation, nous pensons mettre en place :
- une première liste de discussion sur le projet en général, pour tous ceux qui souhaitent s'y impliquer. Elle permettra de discuter de tout ses aspects et de montrer que le projet avance régulièrement.
- un flux RSS des derniers ajouts, qui mettra en avant chaque participation et valorisera ainsi celle-ci
- un trombinoscope de l'équipe de développement du site afin que chacun se connaissent mieux
Une équipe d'étudiants de l'école Telecom Bretagne, travaille actuellement sur l'aspect “réseau social” du site, avec notamment, une inscription plus aisée au site, des fiches de présentation détaillées des membres, la possibilité de voir qui a écrit quoi, la possibilité de publier sur les réseaux sociaux, et favoriser les échanges entre membres.
Nous pensons également beaucoup motiver la participation par des actions en présentiel notamment par la réalisation d'interviews d'acteurs permettant un contact, la présentation de l'outil et des ajouts en direct.

Tristan : Nous avons déjà deux outils qui existent depuis fin 2008 :
- SPIP eco-sol-brest.net
- Wiki eco-sol-brest.net
- MédiaBlog ESS
- NetVibes ESS

J'ai expérimenté, pendant la période de formation, le "micro succès". C'est à dire, la valorisation des productions par les contributeurs sur le site. J'ai pour cela utilisé le colloque "Consommer responsable et solidaire" et la nécessité de produire des "actes". Chaque contributeur voit sa structure mise en avant à chaque contribution.
Cependant, la culture de la mutualisation sur des outils dématérialisés reste encore à acquérir.


Quel bilan faîtes-vous par rapport à votre projet et par rapport au travail de groupe ?

Laurent : Pour démarrer ce projet l'idée était de jauger quelle était l'utilisation du portail des explorateurs (contributions, fréquence), les deux outils énumérés précédemment m'ont paru idéaux. Grâce à ceux-ci, j'ai relevé les premiers freins à la contribution du portail et sais à présent quelles modifications nous devons apporter. La forme du site internet est une des causes majeures : il faut donc améliorer l'interface, la clarté des items...
L'idée de mutualiser les démarches en lien avec nos projets n'a pas été à la hauteur. Le fait de devoir coopérer sur « Dynamiser une communauté de contributeurs » nous a ajouté une charge dans nos projets.
Notre problème commun était bien identifié : "Comment faciliter les contributions sur un espace collaboratif ? (SPIP, wiki...)". Mais suivant nos contraintes et charges de travail respectives, nos horaires, nous n'avons malheureusement que très peu échangé. Le travail collaboratif à distance a donc peu fonctionné en ce qui concerne notre groupe.

Florence : Tout d’abord concernant le projet j’ai surestimé l’âge du groupe. C’est un groupe créé depuis peu et je me rends compte que certains points ne sont pas validés comme la création d’une « commission égalité femmes hommes ».
Le groupe de pilotage du projet de création de site s’est constitué très rapidement et spontanément avec 8 personnes mais le reste de la « commission » ne suit pas du tout (1 personne présente à la plénière il y a une semaine ou l’on devait faire un point sur le projet avec une trentaine de personnes invitées, l’ordre du jour, rédigé par l’élue, a pu effrayer certains car trop centré sur le site et non sur la thématique du groupe de travail )
Concernant le projet collaboratif nous n’avons pas fait grand-chose malheureusement, nous avons chacun des agendas assez chargés en cette fin d’année et puis nous voulions absolument nous rencontrer en présentiel pour travailler. Nous avons mis quelques semaines pour trouver une date (avec 3/4 de présents).
Lors de notre unique rencontre nous avons tenté d’extraire une problématique et avons utilisé le wikini de Laurent pour rendre compte succinctement de l’avancée de nos projets mais très vite la discussion s’est portée sur la création de ce groupe qui se rajoutait à notre charge de travail, nos contraintes personnelles…

Sylvain : La formation outils-réseaux est tombé à un moment clef du projet puisque nous sommes à la veille de son lancement. L'activité collaborative doit donc normalement démarrer prochainement. Elle a permis de mettre le doigt sur des éléments importants à mettre en place sur des projets collaboratifs (la convivialité, le présenciel, la facilité d'usage, ...)
Cette formation était intéressante de par son approche, où l'étudiant est acteur. Après des exercices pratiques coordonnés par les formateurs, et une formation en présentiel de 2 jours, nous avons été “lâchés” en petit groupe pour expérimenter le travail collaboratif et ses outils entre nous. Seulement, peu habitués à ce genre de pratique et étant sur des projets et problématiques très différentes, nous avons eu du mal à nous coordonner. Mais cela nous a au moins permis permis de constater les freins à la collaboration (manque de temps, pas d'objectif commun, pas de valorisation de la participation, manque de motivation, …).
Grâce à la formation, j'ai également découvert le site d'outil-réseaux qui est une ressource très utile en ce qui concerne le travail collaboratif et permet de bien faire le tour de la question. J'y reviendrai je pense régulièrement afin de faire le point. Les 2 jours de formation en présenciel auront été bien utiles pour aborder toutes les notions abordées dans le site et parfois un peu complexes.

Tristan : Je pense que les outils coopératifs dématérialisés peuvent entrer petit à petit dans les usages mais la nouveauté suscite la méfiance de la part des usagers non habitués. C'est long et il y a un peut être un effet : "on attend de voir si ça marche vraiment avant de le faire".
La dynamique recherchée autour de la thématique de travail n'a pas pu se créer. Nos charges de travail respectives et la priorisation des dossiers ne nous ont pas permis de nous rencontrer.
Une approche par outil permettrait peut être d'avancer plus concrètement.


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Animer un projet TIC sur un territoire


Régine, Gaëlle et Catherine animent toutes les trois des projets ayant une forte accroche au territoire. Leur travail de groupe devait leurs permettre d'échanger sur leurs trucs et astuces. Ci-dessous, les bilan de Régine et de Gaëlle.

Des moyens et des hommes, les Tic mais sans choc !

Twitter, Exelearning, jing, wix, tokbox, etherpad, netvibes, prezi, mais dans quel monde sommes-nous ? Ce jargon informatique est notre quotidien mais pas celui de nos usagers.

Le rôle de facilitateur

Dans un projet collaboratif, le groupe doit avoir une culture commune de base afin de pouvoir participer activement au projet. Il faut donc de la part de l'animateur s'adapter au public et prévoir des temps différents de travail en groupe ou d'accompagnement en cas de besoin.
La connaissance du public est primordiale pour l'animateur, il doit jouer le rôle de facilitateur.
Appréhender les outils pour des initiés demande du temps et de l'appropriation.
Quand, de plus, un panel d'outils fort intéressants nous est proposé, nous ne savons plus où donner de la tête.
Entre découverte et maîtrise il y a un pas à franchir. Le faire et le faire faire, deux dimensions : la transmission demande un temps d'appropriation de la part de l'animateur avant de passer à la transmission.

Une intégration progressive des outils

L'intégration de nouveaux outils doit être effectuée progressivement afin de ne pas effrayer les nouveaux utilisateurs. Proposer afin qu'ils puissent disposer mais où s'arrêter ?
J'ai ainsi proposé Netvibes ou Wordpress en expliquant les différences. Le choix de Netvibes s'est fait naturellement car les participants ne sont prêts à diffuser et à transmettre des informations. C'est une autre étape et un cheminement dans le travail collaboratif.
Par la suite, j'ai utilisé des outils afin de faire des tutoriels dynamiques et ludiques. J'ai préféré Exe learning et Wix pour construire de nouveaux tutoriels et Calameo pour garder des supports existants facilement. Le résultat n'est pas le même mais le temps de travail non plus.
Devant cette abondance d'outils proposés, il faut faire des choix en espérant que ce soit les bons.
Il faut choisir ce que l'on va utiliser pour le projet en tant qu'animateur pour se faciliter la vie, ce qu'on va faire découvrir aux participants au projet en tenant compte du contexte de chaque individu vis-à-vis des nouvelles technologies.

En résumé : la recette de Régine

Pour animer un projet collaboratif il n'y a pas qu'une recette car il faut de nombreuses denrées en fonction des goûts de chaque convive :
- Mettre un peu de piment pour les plus à l'aise avec l'outil informatique en leur donnant le choix d'un panel d'outils
- Ajouter du sucre pour ceux qui ont besoin de plus de temps : prendre le temps de faire et ne pas précipiter les choses.
- Pour réussir son plat, il faut une cuisine propre (un projet bien préparé), un cuisinier et son équipe (des participants impliqués), une batterie de cuisine (des moyens adaptés en fonction du projet), des ingrédients de qualité (des outils différents mais bien choisis).
- Et quand une recette est bonne, il faut pouvoir la transmettre pour la copier, l 'améliorer : choisir des licences libres pour en faire des biens communs.

Rapport d'impression sur la formation et le projet « Cartes ouvertes en pays de Brest »

Les cartes, formidable outil d’information, deviennent grâce au projet de cartes libres Openstreetmap un moyen de mettre en valeur les multiples ressources d’un territoire.
La mise à disposition d’une partie des données collectées par le système d’information géographique de Brest métropole océane et du Pays de Brest fournit une base aux projets des communes et des associations. Petit à petit un processus d’appropriation et de co-production reliant services publics locaux, acteurs d’Openstreetmap et habitant(e/s) se met en place enrichissant le patrimoine commun de cartes ouvertes modifiables et réutilisables.

Le projet

Depuis fin 2009, Le pays de Brest accompagne les initiatives autour des cartes citoyennes, animé par le service dans le cadre du projet « Internet et multimédia en Pays de Brest, usages innovants et lien social sur les territoires ».
Le projet vise à fédérer les projets locaux, les accompagner et leur proposer des services innovants qui développent les usages.
Le service a proposé de faire développer un outil commun de cartographie à l’échelle du pays afin de mettre en valeur les points d’intérêt recensés par ces projets locaux.

Objet : construire des cartes libres sur des thématique diverses permettant de visualiser des points d'intérêts sans surcharger le fond de carte général d'Open Street Map.

Public concerné : habitants du Pays de Brest : associations, animateurs, élus locaux, services publics ... Les acteurs s’approprient des fonds de cartes et co-produisent des contenus qui valorisent le territoire, aident à la transition vers un développement durable et améliorent les services publics.

Résultats attendus :
Développer la solidarité territoriale en aidant à mieux s'approprier le Pays de Brest et sa géographie
Favoriser les échanges et la mixité sociale
Amener le public à travailler sur un projet collaboratif et produire du contenu libre
Mutualiser les connaissances sur la géolocalisation du territoire
Créer un réseau d'acteurs

Partenaires impliqués : précisément : Animateur multimédia de Plouarzel, Élu de Plouzané ... De manière générale : Collectivités locales, animateurs multimédia, associations locales ...

Bilan de la FOAD :


Les outils par objectifs :
Après avoir travaillé en commun sur notre projet « animer un projet de territoire », j'en ressort que j'ai déjà un panel d'outils qui permettent d'atteindre les objectifs visés, mais d'autres peuvent sûrement s'y rajouter :

Pour faire émerger une communauté et générer un réseau d'acteurs une liste de diffusion a été mise en place, elle existe depuis février 2010, soit deux mois après la création de ce projet. Contrairement à une autre liste que j'administre elle est très participative. En effet sur le projet wiki-brest j'ai également créé une liste mais je suis quasiment la seule à y poster du contenu.

Une page wiki a été mise en place pour recenser les initiatives du Pays de Brest, celles connues sur le territoire français et en dehors ; aussi bien sur les cartes ouvertes que sur Open Street Map et les données publiques.
Cette page a très vite été riche d'informations et il a fallu la restructurer. A présent les informations sont regroupées sous forme de portail :
http://www.wiki-brest.net/index.php/Portail:Cartes_ouvertes
Lors de la formation j'ai choisi l'outil netvibes pour diffuser d'une autre manière les projets et sites commun à notre thématique :
http://www.netvibes.com/cartesouvertes#Projets_de_cartes

Une plateforme nommée Chimère développée par une personne de Rennes a été commandée pour permettre de visualiser des points d'intérêt qui n'auraient pas leur place dans Open Street Map ou pour simplement les faire ressortir sur la carte par un simple clic en choisissant des catégories.
Exemple de la carte de Plouarzel : http://leda.proxience.com/chimere-brest/plouarzel

Des tutoriels texte et vidéo et des reportages vidéos sont en cours d'élaboration pour permettre à tout un chacun de s'approprier l'utilisation d'Open Street Map, des GPS et de Chimère. Des outils qui ne sont pas forcément des plus simples à utiliser pour les novices. Ces supports permettront à tout le monde de commencer sur des bases solides.

Les préconisations :
Malgré cette batterie d'outils il faut prendre en compte certaines préconisations, les outils ne sont là qu'au service d'un projet et sont loin d'être suffisant.
Voici les enseignements que je retiens de ce projet et que je souhaite partager et diffuser :

Il y toujours différents niveaux de compétences dans les acteurs d'un projet, il faut prendre garde de ne pas s'adapter aux personnes les plus avancées dans la communauté mais au contraire se mettre au rythme des personnes les plus éloignées des pratiques visées. Il faut aussi cependant savoir capter l'attention des personnes qui sont plus en avance. Ceci rejoint la notion de sucre et de piment qu'évoquait Régine.

Il est important de garder une place prépondérante à la convivialité. Organiser des repas ou des échanges informelles peut être facilitateur pour créer une appartenance à un groupe.
Dans le projet « Cartes ouvertes » ces temps d'échanges conviviaux sont amenés par les cartoparties. Ce sont des journées où les habitants (tous publics confondus) se retrouvent pour cartographier ensemble un territoire à l'aide de GPS. Ces temps peuvent débuter par un café pour se terminer autour d'un verre ou d'un repas pour continuer le partage et l'échange.

L'animateur ou le coordinateur doit avoir une bonne connaissance du contexte du projet et doit disposer du temps pour s'y former ou aiguiser ces compétences.
- Bien connaître son territoire : recenser les projets, être le point d'entrée de ceux qui débutent et être référencé comme telle pour renseigner les personnes.
- Trouver les bons interlocuteurs : connaître les têtes de réseau, les personnes œuvrant dans le domaine visé par le projet.
- Maîtriser la thématique : Dans mon projet il s'agit de la thématique géographie et cartographique. Il est donc important de maitriser quelques notions comme le géoréférencement, les systèmes de projection cartographique, les SIG (système d'informations géographiques), les données géographiques ….
Il est également indispensable de s'immerger dans le monde d'Open Street Map, de comprendre ce qui est faisable, les projets qui y sont menés et de s'intégrer à la communauté existante.
Il faut donc prévoir du temps pour la veille technique, informatique, territoriale et contextuelle.

Je constate dans mon projet un manque dans ce dernier point de ma part ce qui nous a peut-être éloigné dès le départ de la finalité de la plateforme Chimère. En effet il est difficile d'expliquer ce qu'apportera le projet de développement Chimère par rapport à ce que fait déjà Open Street Map. Nous rajoutons un projet local autour d'un projet national.
Il est important de ne pas éloigner les acteurs locaux du projet mère qui est déjà très porteur, fonctionnel et qui commence déjà à faire ses preuves. Le risque est de vouloir dupliquer des usages et des fonctionnalités existantes et par conséquent de perdre des personnes en cours de route et créer une confusion et une usure de la part des acteurs locaux.
Il ne faut pas créer un projet au détriment d'un autre mais faire que les deux s'imbriquent et se servent l'un l'autre dans un souci de complémentarité.

Un projet riche de ses contradictions :

Le projet « cartes ouvertes » est assez contradictoire car il est très jeune en interne puisque créé en fin d'année 2009 mais il bénéficie d'une certaine maturité en externe. Il communique beaucoup vers l'extérieur (republication, participation dans plusieurs réseaux) il profite d'ores et déjà d'une grande visibilité de ses actions et d'une certaine reconnaissance externe il est parfois pris en exemple. Cela tient du fait de la maturité des personnes du groupe de travail qui appartiennent déjà à plusieurs groupes.

Le groupe utilise beaucoup les outils et partage beaucoup d'informations il fait donc preuve d'une assez grande culture partagée. Parallèlement certains sont laissés de côté et n'ont pas compris la finalité du projet. Peut-être s'est on trop adapté au projet local le plus avancé en oubliant les plus éloignés.

Le groupe est également très impliqué. Il y a beaucoup d'initiatives mais la coordination reste centralisée. La répartition des tâches, la prise de décision et la définition des objectifs sont trop peu partagées.


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Organiser un groupe de travail


Arnaud, Solenn et Juliette travaillaient sur la notion de groupe de travail : comment structurer et animer un groupe ? Voici ci-dessous quelques unes de leurs conclusions sous forme de recommandations.

Au début du projet

Comment démarrer le projet ?

L'animateur peut résumer en un phrase l'idée du projet (allez un petit paragraphe c'est possible !). Il faut que l'idée soit claire, concise. Le choix des mots est important. Pas de mot compliqué. Le but n'est pas de faire peur. Bref, il faut que l'idée soit vite comprise.

Il est plus simple de commencer avec un tout petit groupe (trois quatre personnes). C'est déjà un projet collectif.

L'idée est là mais pas le comment… En fait même si l'animateur a une idée de comment vont se dérouler les opérations, il ne faut absolument pas le faire savoir. Tous les acteurs doivent se sentir décisionnaires, difficile si on a rien à décider.

COMMUNIQUER

Article dans la presse, opération événementielle, site web... : tout est bon pour faire connaitre le projet et à chaque fois ne pas hésiter à dire que l'on a besoin de monde.

Comment rassembler des personnes pour former un groupe ?

Si la thématique du projet le permet, organiser un événement public de façon à faire parler de la thématique et rassembler toutes les personnes intéressées. L'idée serait par exemple pour créer un groupe de couture d'organiser une journée d'échange de patron, de tissus et faire des démonstrations. Et faire de la publicité.
Il faut aussi prévoir une date régulière de rencontre et prendre les mails de toutes les personnes qui passent. Et leur proposer de s'inscrire sur une liste discussion.
Sur la liste de discussions, il faut écrire, poser des questions etc … il faut amorcer une pompe pour que tout le monde se mette a poster et que la liste vive.
Si la thématique ne le permet pas, il faut aller chercher les personnes une par une. La meilleur solution est peut-être d'essayer de cibler des personnes qu'il faut absolument dans le groupe, essayer de les inscrire à la liste de discussion.

Dynamiser le groupe

Pour entretenir la dynamique du groupe, ne pas hésiter à scruter des articles, des infos, des news … etc qui gravitent autour de votre sujet et à les diffuser sur la mailing-liste.
L'animateur doit être fainéant : mettre en évidence le boulot à faire et laisser faire avec de temps en temps un rappel des priorités. Par contre, il faut bien cibler les points critiques, qui ne souffrent pas l'erreur ou l'approximation. L'animateur devra veiller à ce que ces tâches soient réalisées, quitte à s'en charger.

Quels outils ?

L'important n'est pas l'outil même si ça peut faciliter le travail ensemble. L'important est que tout le monde soit d'accord pour utiliser les outils. Ainsi dans certains projets l'outil de base est le crayon et la feuille de papier.
Il semble que l'outil le mieux maitrisé soit le mail, à utiliser au démarrage de la dynamique. Le forum et le wiki peuvent être ajouter par la suite, mais il faut faire un peu d'accompagnement.
Il faut faire attention de ne pas imposer aux membres du groupe des outils trop complexes et qui leur demanderaient un travail supplémentaire pour les utiliser.
Attention : les acteurs du groupe n'ont pas le même niveau en informatique. Il faut faire attention de ne pas les effrayer avec trop de nouveaux outils. Certains refusent les nouveautés !
L'adoption de nouveaux outils peut prendre du temps. Il faut se montrer patient.

Comment faire collaborer les personnes sur un wiki

Amorcer la pompe en écrivant sur le wiki mais il faut que le texte ne soit pas parfait, qu'il soit corrigeable / amendable avec si possible quelques fautes d'orthographe par exemple sur les noms des personnes. Ainsi les personnes qui le lisent se sentent obligées de corriger/modifier et c'est le début… Le pas est franchit.

Pour permettre aux novices de se saisir de l'outil, il faut prévoir une page dédiée aux différentes syntaxes usuelles. Elle aidera avec un copier-coller à s'approprier l'outil. Et pourquoi ne pas faire cette manipulation lors d'une réunion avec un vidéo-projecteur.

Le projet avance

Communiquer sur les avancées du projet

Il faut montrer que le projet avance en faisant des points de situation très réguliers. Il faut aussi avoir un espace commun pour garder des traces des actions faites par le groupe (comptes-rendus de réunions, planning des rencontres…).
Et continuer à inciter l'intégration de nouveaux membres : un projet manque toujours de monde…

Pour motiver la communauté

On peut laisser le libre choix du travail à accomplir.
Il est indispensable de gratifier les contributeurs et les pousser à améliorer leur travail.
L'animateur/coordonnateur doit savoir déléguer un maximum pour impliquer un maximum de personnes.
Enfin, il est nécessaire de créer des moments conviviaux pour que les membres du groupe s'y sentent bien et aient envie de s'investir.

Le projet se développe

Cas d'un grand groupe

Il faut trouver une solution à chaque problème en faisant appel aux compétences de chacun et la diversité des approches.
Quand un projet n'intéresse plus son auteur, il est de son devoir de lui trouver quelqu'un d'autre pour l'animer.

Être ouvert

On peut réutiliser intelligemment les idées préexistantes. La qualité d'un animateur est de savoir reconnaître les bonnes idées des utilisateurs. Les solutions les plus innovantes arrivent quand on remet en question notre approche.

Structurer le projet intelligemment

On doit mettre en place une structure robuste quitte à ce que le projet manque d'originalité. En parallèle, il faut créer une identité au projet.


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wiki bijoutiers

Créer un réseau : réflexions autour d'une carte virtuelle...


Comment créer un réseau coopératif sur le web ? Quels sont les outils "facilitateurs" d'adhésion et de participation qui peuvent être proposés lors de la construction d'un site?
Deux animatrices, Emilie et Yveline, dans deux contextes différents, ont confronté leurs approches. Étant éloignées géographiquement, elles ont aussi dû tester différents outils pour communiquer.


Contextes de création

Les deux projets concernés par ce travail sont issus de deux logiques différentes :
- une volonté individuelle : créer un site coopératif animé collectivement par les exclus et précaires du marché du travail du Pays de Brest .
- une commande de la collectivité employeur : animer une cartographie de territoire sur le web (sous "openstreetmap") et mettre en place un wiki de territoire, alimentés par les habitants .

Les animatrices qui ont la charge de ces projets ont aussi des profils différents :
- l'une est familière de la construction d'interfaces "traditionnelles" (expositions, publications, rencontres,etc.) entre des pratiques culturelles et des publics, mais ne maîtrise pas les outils du web.
- la seconde maîtrise les outils du Web, qu'elle utilise dans son travail, mais beaucoup plus mal la méthodologie de projet.

Une approche méthodologique

Nous avons décidé de réfléchir exclusivement aux outils à mettre en place sur le futur site pour faciliter la création du réseau.
Le travail sur le terrain nécessaire en amont (rencontres, réunions, communication, etc...)est, nous n'en doutons pas, prioritaire, mais correspondait moins à nos attentes spécifiques vis à vis de la formation dans laquelle nous étions engagées.

Nous avons choisi de comparer nos réactions face à trois démarches qui nous paraissaient correspondre à cette définition préalable :
- créer une carte virtuelle de nos projets respectifs (accès, trajets et flux possibles) pour essayer de donner aux internautes une représentation mémorisable d'un territoire collectif que chacun puisse parcourir à sa guise, en fonction de ses centres d'intérêt, et qui permette de savoir où aller et comment, si on souhaite participer.
- écrire les premiers éléments d'un "code de la route" (charte de fonctionnement, modalités, pilotage, coordination, modération, etc...) assez souple pour être amendé et complété au fur et à mesure par les participants
- mettre en place un questionnaire d'évaluation permanent.
Faute de temps, nous avons travaillé uniquement sur la "cartographie virtuelle".

Pourquoi une carte virtuelle?

Beaucoup de sites demandent de la part du « primo-visiteur » un gros effort pour comprendre leur logique de « circulation », car chaque site a la sienne.
Un internaute qui visite un site, c’est un peu comme un nouvel habitant dans une ville inconnue, il a besoin d'un plan qui puisse répondre à des questions simples (qui (et/ou) quoi, où, quand, pourquoi, comment…) ; il lui faut aussi un accueil, les codes, le mode d’emploi et les contacts utiles…
Pouvoir disposer d'un plan actualisable en permanence, lisible d’un seul coup d’œil par n’importe qui, permet aussi de vérifier la cohérence interne du site au fur et à mesure des apports ("constructions") des participants, d'en accompagner l'évolution, et d'en mesurer la vitalité.
Beaucoup de sites demandent inscription et identification avant de pouvoir s’exprimer. Ce n’est peut-être pas compliqué (encore que…) mais c’est « inquisiteur » : comme si dans une réunion publique on vous demandait votre carte d’identité avant de vous autoriser à prendre la parole !
Il s'agissait donc aussi, dans chaque « quartier », de vérifier qu'il existe des lieux d’expression publique d’accès libre à tout internaute : à eux de voir ensuite, en fonction de leur visite et des réactions à leur intervention, s’ils souhaitent s’engager plus – donc devenir « participants-acteurs ». Car s’engager est une démarche progressive qui demande des essais, et implique d'abord de se familiariser avec ses interlocuteurs, et avec les outils.

Chronologie du travail sur une carte virtuelle

Objectif : créer pour les internautes/futurs participants une carte des circulations et articulations de chacun de nos réseaux, qui leur permette de
- 1. se repérer/comprendre la logique
- 2. mémoriser
- 3. choisir les "quartiers" où ils pourraient "construire", ou proposer la "viabilisation" d'autres espaces.

1er essai : Yveline a fait une carte virtuelle de son futur site, avec commentaires complémentaires.
- une carte des accès au site
- un tableau des légendes,commentaires et évaluation des besoins et modalités à mettre en place pour que ça puisse marcher

2ème essai : une discussion entre nous sur Skype a permis de faire un croquis de l'articulation du réseau d'Emilie (associant les 3 "pôles" sur lesquels elle travaille).
Emilie travaille sur ce croquis , qui pourrait être expérimenté lors d'une présentation publique qui a pour but d'inciter les habitants d'une Communauté de communes à participer à l'enrichissement d'une carte de territoire. Elle a cependant des doutes sur l'intérêt de cette carte, et envisage plutôt d'utiliser une présentation Prezi, plus centrée sur l'outil spécifique (openstreet map....).

Deux bilans contrastés

des difficultés techniques de communication

Nous avons essayé, avec le logiciel libre "imagination3" de faire en temps réel des schémas partagés, et abandonné rapidement : impossible d'être efficaces avec ce logiciel.
Nous nous sommes donc contentées de communiquer par Skype, scanner des croquis manuels, les éditer chacune de notre côté sur Scribus, et nous les communiquer par mail : pour la réactivité et la qualité des échanges de travail, rien ne peut remplacer la discussion en direct et le "paperboard" ! Ouf : on a encore besoin de se voir, pour être efficace!

de l'appropriation des outils

Le 1er obstacle à la participation sur un site est la complexité apparente des outils proposés ; la réaction, face à un outil que l'on n'a jamais utilisé, est de laisser faire ceux qui connaissent, et dont on imagine qu'ils sont plus qualifiés...

Ce fut d'ailleurs la première réaction de l'animatrice "novice" du web face au projet de "cartographie de territoire" de son binôme : elle lui suggéra donc de réaliser un court reportage filmé (vidéo sur une opération de "relevé" + montrer ce que donne la transcription en carte enrichie) pour démontrer qu'il ne faut pas être ingénieur ou bac + X pour participer, reportage centré sur le déroulement des actions et les aspects simples/amusants/attractifs du "relevé" plutôt que sur le mode d'emploi de l'outil "openstreet map".
Ce reportage, diffusé sur le site, pourrait aussi être utilisé lors des présentations publiques.
Pour les aspects purement techniques, Emilie mettrait en ligne des vidéos-tutoriels réalisées sous jing, en complément des formations spécifiques.

Yveline a l'intention d'utiliser son fond de carte virtuelle pour permettre aux internautes de visualiser aussi l'articulation des outils (logiciels, widgets etc....) nécessaires/utiles, et les difficultés d'appropriation : l'objectif étant de faire participer tout le monde, en fonction de ses connaissances et compétences, à la mise à disposition d'outils de communication les plus simples et pertinents possibles.

de l'intérêt de la démarche

Emilie : n'arrive pas à s'approprier l'idée, et trouve cette "carte virtuelle" trop compliquée. L'amalgame entre la cartographie virtuelle et la cartographie réelle (au cœur du projet) embrouille les initiateurs du projet. De plus, les acteurs envisagés ne sont pas, pour la plupart, des habitués de l'informatique. Emilie partira sur une démarche de rencontres individuelles et de communication simplifiée (affichage, communiqué de presse,...). La mise en place d'un réseau collaboratif pourra être une réflexion, une fois que les acteurs seront réunis et les projets lancés concrètement (1ère cartopartie le 19 juin , lancement du wiki de territoire en septembre).

Yveline : garde l'idée de la "carte virtuelle", qui lui parait séduisante et facile à s'approprier, par l'analogie qu'elle permet avec un territoire où l'on peut, en créant des voies de communication, juxtaposer et ajouter des espaces aux logiques différentes, où chacun se déplace librement, et peut placer quand il le choisit sa "construction" dans un "quartier" qui l'intéresse et dont il connait l'environnement et ses contraintes.
Elle se demande comment l'adapter à une présentation "animée" de type "Prezi" qui pourrait être diffusée sur le site à venir, et servir de base de discussion lors des réunions à venir...

Et après?

Emilie a présenté des vidéos réalisées sous jing, lors de la réunion de présentation de son projet "Cartographie de territoire" : du projet, pour présenter et rassurer sur l'aspect technique des projets. Elle les mettra en ligne prochainement. Les habitants intéressés étaient peu nombreux à la réunion et le groupe de travail pour le wiki de territoire n'a pas pu être constitué faute de participants.
Projets :
- Présenter individuellement les projets aux associations sélectionnées
- Utiliser prezi pour présenter l'avancée des projet aux membres de la commission initiatrice.
- Mettre en place une liste de diffusion et/ou une lettre d'information pour le wiki de territoire et les participants identifiés.

Yveline aimerait pouvoir tester la construction de son site en comparant une interface "wikini" et "médiawiki" et va tester comparativement "doodle" et "google formulaire" pour créer un sondage. Elle a bénéficié des explications d'Emilie sur différents outils utiles

L'expérience d'Emilie montre bien que le travail à réaliser prioritairement est en amont de la construction du site : comment faire pour trouver les premiers « suiveurs » ? Ce devrait être la suite de notre travail.


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Ont participé à l'écriture de cette newsletter : Laurent Hervé, Sylvain Blond, Florence Morvan, Tristan Cailler, Régine Roue, Gaëlle Fily, Arnaud Yonnet, Juliette Canu, Solenn L'Henaff, Yveline Pallier, Emilie Poulard-Bostyn, Mathilde Guiné
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